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Voulez-vous vivre 1 000 ans ?


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#1 didierc

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  • Location:Belgium

Posted 05 March 2009 - 10:14 PM


Voici un article très positif et optimiste. A part le dernier paragraphe qui revient sur le spectre de la surpopulation. A tort puisque là où l'espérance de vie augmente, la population augmente moins vite (ou même diminue). Nous avons des enfants d'abord (consciemment ou pas) parce que nous savons que nous allons mourir. Si la mort s'éloigne, le désir d'enfant diminue.

Bonne lecture.

Voulez-vous vivre 1 000 ans ? Source http://www.lepoint.f...s/1055/0/322981

Génétique. L'élixir de jouvence, ce n'est plus qu'une question de temps !

Frédéric Lewino

Les souris trafiquées par Maria Blasco courent dans leurs cages comme de petites folles. Rien ne les distingue de leurs soeurs ordinaires, sinon qu'elles sont bien plus âgées qu'elles. Il s'agit de « souris Mathusalem », dont la durée de vie moyenne équivaut à 120 ans chez l'homme. Lorsqu'elles les a présentées à la presse, en décembre 2008, cette biologiste espagnole de 43 ans a précisé : « L'élixir de l'éternelle jeunesse n'est plus, désormais, un rêve utopique. »
Détentrice de récompenses internationales, directrice du programme d'oncologie moléculaire à l'Institut espagnol de recherche sur le cancer, Maria n'avance jamais rien à la légère. Depuis de nombreuses années, elle étudie les télomères, ces longues queues qui prolongent chaque chromosome et dont on sait, désormais, qu'ils servent d'horloge moléculaire aux cellules. En effet, à chaque division de ces dernières, ils raccourcissent, jusqu'à atteindre une taille minimale qui condamne la lignée cellulaire à mort. Et, par un effet domino, l'organe, puis l'organisme en entier. C'est le mécanisme de la sénescence. Chez l'homme, la taille funeste des télomères est atteinte après 60 à 100 divisions.

Un remède anticancéreux ?

Du coup, on comprend pourquoi Dolly, la première brebis clonée, est devenue, à 6 ans seulement, une vieillarde percluse de rhumatismes devant être abattue. Issue d'une cellule mammaire d'une brebis affichant déjà 6 ans, Dolly avait donc entamé sa vie avec des télomères déjà à moitié raccourcis. Alors que les agneaux nouveau-nés, comme tous les organismes vivants, bénéficient d'un mécanisme particulier qui reconstitue leurs télomères : les cellules mères des gamètes produisent une enzyme baptisée télomèrase qui sait ravauder les télomères. Quand cette découverte a été faite, tout naturellement, de nombreux biologistes dans le monde se sont demandé ce qui se produirait si on déclenchait la production de télomèrase dans toutes les cellules de l'organisme ? Deviendrait-il éternel ? Maria Blasco est donc passée à l'action chez la souris. Mais il lui a d'abord fallu lever un obstacle considérable : celui du cancer. « En effet, la plupart des cellules cancéreuses malignes produisent de la télomèrase, laquelle jouerait un rôle dans la prolifération cellulaire », prévient Evelyne Ségal-Bendirdjian, spécialiste des télomères à l'Inserm.

Pour éviter le risque de cancer, la chercheuse espagnole a donc stimulé la production de télomèrase chez une lignée de souris OGM résistant à la plupart des tumeurs malignes. Bingo, elle a effectivement observé un ralentissement de l'effritement des télomères, surtout dans les cellules épithéliales (la peau et les parois des organes). Du coup, les cellules ont poursuivi leur multiplication plus longtemps que prévu, ce qui a fait gagner aux souris un bonus de vie d'environ 40 %. Transférer aujourd'hui cette méthode à l'homme reste totalement exclu. Trop dangereux ! Néanmoins, Maria Blasco a ouvert la boîte de Pandore, dans laquelle beaucoup vont s'engouffrer. Qu'en sortira-t-il ? Le fameux élixir de jouvence ou un remède anticancéreux efficace ?

Quoi qu'il en soit, le chemin vers la vie éternelle ne passe pas forcément par un tirage de queue des chromosomes. Ainsi, des chercheurs viennent de mettre en lumière, chez la souris, le gène Sirt1. En période de pénurie alimentaire, celui-ci déclenche la production de protéines qui poussent le métabolisme à brûler ses réserves graisseuses, entraînant, de surcroît, des effets bénéfiques en termes de longévité et de bonne santé. Une équipe suédoise a découvert de son côté que les mitochondries (les petites centrales énergétiques de la cellule, dotées de leur propre ADN) agissaient également sur la sénescence.

Sur la piste du gène de la longévité

Encore plus intéressant : à l'université de Kiel, en Allemagne, la biologiste Almut Nebel traque ce que certains ont déjà baptisé le gène de la longévité, le Foxo3a. Dans les comptes rendus de l'Académie des Sciences américaine (Pnas) , elle vient de publier son dernier inventaire génétique mené chez 388 centenaires allemands. Il confirme qu'une version spéciale du gène Foxo3a est plus fréquente chez les personnes très âgées que chez les jeunes. La même étude réalisée en France par Hélène Blanché-Koch, de la fondation Jean-Dausset-CEPH, chez 560 centenaires aboutit exactement au même constat. L'an dernier, une enquête similaire aux Etats-Unis avait déjà montré que ce gène est surreprésenté dans la population américano-japonaise comptant de nombreux centenaires. Reste à comprendre comment ce gène de la longévité fonctionne. Pour l'instant, les biologistes savent juste qu'il intervient dans la chaîne de fabrication de l'insuline. Les investigations se poursuivent. Mais pas de faux espoirs : sa présence ne garantit pas d'être centenaire. Cela serait trop facile. De nombreux autres gènes jouent un grand rôle.

C'est pour les identifier d'une manière systématique que le programme européen Geha (Genetics of Ealthy Aging) a été lancé, voilà quelques années, par onze pays. Les chercheurs ont sélectionné 2 650 fratries composées d'au moins deux frères (ou soeurs) de plus de 90 ans pour passer au peigne fin leur patrimoine génétique, histoire de repérer des gènes spécifiques. « Nous attendons les premiers résultats pour la fin de l'année », commente Hélène Blanché-Koch, partie prenante de l'enquête.

L'usine à centenaires est en marche. Le record de 122 ans atteint par Jeanne Calment pourrait être pulvérisé. D'ores et déjà les scientifiques mettent la barre à 150 ans pour des bébés entamant leur vie vers 2050. Certains sont encore plus optimistes. En 2005, le biogérontologue britannique Aubrey de Grey lançait à Cambridge le projet SENS (Strategies for Engineered Negligible Senescence) visant les 1 000 ans. Un chouïa plus que notre bon vieux Mathusalem de la Bible.

Calmons les enthousiasmes : la création d'un homme quasi éternel doit-elle être prise comme un bien ou une malédiction ? Il est évident qu'avec une humanité en perpétuelle progression la vie sur Terre tournerait vite au cauchemar. A moins d'interdire toute naissance nouvelle ! Finalement, si l'évolution a pris la peine de programmer la mort des êtres vivants, ce qu'elle n'était pas obligée de faire, c'est qu'il y a de bonnes raisons à cela. Foi de Darwin.



#2 edward

  • Guest
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  • Location:Southeast USA

Posted 05 March 2009 - 10:28 PM

Oui j'aimerais vivre pour être 1000. :)

Il me donnerait l'heure d'améliorer mon français. Je ne veux pas nécessairement que chacun vive pour être 1000 cependant....Je suis égoïste... un peux :~




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